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Le climat, une question d'intelligence artificielle

Modèles, adaptation, consommation : comment l’IA transforme
les sciences climatiques et comment limiter son impact ?

« Mon impact direct sur le climat est nul, car je suis un programme informatique fonctionnant sur des serveurs. Cependant, les centres de données qui hébergent et font fonctionner des modèles comme moi consomment de l’énergie… ».

Peut-on faire confiance à la réponse de ChatGPT ? Quel est son impact réel – et celui des autres outils d’intelligence artificielle – sur l’environnement ? Comment ces technologies sont utilisées dans les sciences du climat et dans l’adaptation des territoires au changement climatique ?


Théo Alves Da Costa

Chef du département intelligence artificielle et transition écologique auprès d’Ekimetrics, cabinet spécialisé en intelligence artificielle pour les entreprises et aussi co-président de l’association Data for Good.

Elena Maksimovich

Docteure en climatologie et fondatrice de la start-up Weather Trade Net.

Redouane Lguensat

Ingénieur de recherche à l’IRD et Climate Data Scientist affecté à la plateforme de services ESPRI de l’IPSL.

« S’interroger sur les faux mythes et les idées reçues sur l’intelligence artificielle, ainsi que sur les défis et les questions éthiques auxquels les scientifiques sont confrontés face à l’essor de cette technologie ».

Silvia Tulli, ex-enseignante-chercheuse à l’ISIR (Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique) et spécialiste du développement des algorithmes permettant de rendre les échanges plus fluides entre les intelligences artificielles et les êtres humains revient sur les faux mythes et les idées reçues sur l’intelligence artificielle, ainsi que sur les défis et les questions éthiques auxquels les scientifiques sont confrontés face à l’essor de cette technologie.

« Pourquoi l’IA n’est rien d’autre qu’un perroquet stochastique, incapable de comprendre et de faire des déductions. ».

Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à la faculté des sciences et ingénierie de Sorbonne Université où il travaille sur l’intelligence artificielle au LIP6 et ancien président du comité d’éthique du CNRS.